quarantièmes rugissants

Toute la journée, elle a navigué dans les quarantièmes rugissants...

Sa semaine de pause et de silence est loin désormais... seule la douleur est restée à ses côtés... ainsi que les poissons z'ados... parfois trop z'ados... avec leurs bleus à l'âme... et au coeur... avec la violence des mots pour des maux...

Toute la journée, elle a laissé les larmes couler... elle a essayer d'encaisser le tout sans s'effrondrer... elle s'est retrouvée vide, désemparée et fatiguée... sans solutions.. elle est tombée... puis d'un coup, elle s'est souvenue de cette petite phrase tant entendue... rien ne sert de lutter, il suffit d'accepter... accepter de plonger... pour mieux remonter...

Alors seulement, elle a laché... dans les pleurs et les gros sanglots...

Ce soir, les larmes coulent encore... cependant, elle le sent... son énergie de Vie est bien là...

Alors, à nouveau, elle a confiance... de toute crise sort du bon... elle ne peut qu'attendre...courber le dos, et vivre le moment présent... pleinement... même au plus profond de ces quarantièmes rugissants...

Comments

[Nadège]

Je sens à travers tes mots ta tristesse, je n'en connais pas la raison. Cette semaine j'ai assisté à l'effonfrement d'une vie, en un coup de fil tout parfois peut changer pour toujours, il y a le avant et cet après dont on ne se remettra jamais. Je me suis dit que beaucoup de choses nous font mal, nous angoissent, nous attristent mais une seule peut nous anéantir!!! Et bienheureuses nous sommes de ne pas connaitre cette douleur-là
des bises et tendres pensées

[côté dilettante]

laisser couler les larmes m'a toujours fait beaucoup de bien
j'espère de tout coeur qu'il en a été de même pour toi
mille bises

[l'Ange Mimosa]

j'espère que la douleur est partie quand les larmes ont séché... Des bises Claire...

[krisstl]

J'ai lu que ça allait un peu mieux. Ces hauts et bas sont épuisants. Il faut tenir mais aussi savoir laisser aller, pas facile. Je t'envoie toute l'énergie positive que je peux. Grosses bises à toi.

[Thélisane]

... maman poisson... mais je sais que tu n'en manque pas !

Je t'écris avec beaucoup retard car Internet nous fait des siennes mais j'ai eu le coeur tout serré en lisant ce billet, alors je voulais te dire que j'étais avec toi.
Ici aussi tout n'est pas rose... et nous n'avons pas de Maison d'ado tout proche et la barrière de la langue fait que l'ado rebelle ne veut absolument pas se faire aider...

Mais surtout 2 commentaires... qui bien sûr n'engagent que moi...
1/ Mettre des mots sur des maux, c'est déjà beaucoup et une grande partie du chemin de faite peut-être sans que tu t'en rendes compte dans l'instant.
2/ Surtout ne traite pas la douleur par le mépris... ni en croyant qu'elle passera... Oui, c'est sûr, elle passera mais laisse-toi aider, demande même de l'aide sur ce point-là : je suis passée par là il y a 2 ans et les médecins ont été formels. Laisser la douleur s'installer mobilise énormément de forces et d'énergie, or pour une convalescente la plus courte possible, il faut accepter qu'elle lâche prise. Essaie... Je sais que je parle à une soignante... qui n'a pas l'habitude de s'écouter... mais je te promets, j'ai testé... et tu récupères plus vite.
Bisettes Claire, je pense à toi