crier sa rage et dire yalla
Elle a chaussé ses fidèles compagnes... et elle est allée taper le bitume le long de la corniche... elle avait besoin d'hurler sa rage et sa colère... une fois, la mer atteinte, c'était la tristesse et la peine qui sortaient... puis d'un coup, elle n'a eu plus rien à vider ni à extérioriser... toute la montée de la colline, la Bonne Mère en ligne de mire, elle a écouté, le souffle court, son corps souffrir... puis s'apaiser... et se détendre... une fois le sommet atteint, les enjambées se sont accélérées et espacées... l'esprit vide et tranquille, elle est rentrée... la magie du p'tit galop avait de nouveau opéré...
La journée a été violente et difficile pour la maman poisson... elle a senti la peur revenir... et l'envahir... tout au long de la journée, les amies se sont relayées sans se concerter, sans programmer... ces amies qui savent écouter et poser les mots qui apaisent... puis il y a eu ce déjeuner organisé en dernière minute avec ses amis de la cité phocéenne... les p'tits textos d'encouragements et de tendresse se sont succédés...
A la fin de la journée, la maman poisson a rendu grâce... pour ces ondes positives qui l'entourent... ces appels qui arrivent à point nommés... ces connections si fortes... et cet amour qui rayonne...
Alors Yalla... et demain est toujours un autre jour...
merci de tout coeur...
à toi, ma p'tite maman du nord...
tu me manques tant...
merci à toi, mon amie si chère à mon coeur...
tu as toujours les mots qui font avancer, dans les hauts et dans les bas...
merci à vous les filles du sud ainsi qu'à vous, leurs z'hommes...
d'être là à mes côtés et de savoir m'écouter...