Et alors
Ben... ce fut dur dur... même plus que dur... et même la promenade parisienne d'un certain dimanche de printemps t'a semblé un jeu d'enfant...
Cette fois, tu as souffert... vraiment souffert... tu as même pleurniché, un peu... beaucoup, te dirait l'homme qui n'aime pas quand tu ronchonnes en galopant... c'est un bien un de tes points faibles... à travailler cet hiver... tes jérémiades lors de tes p'tits galops...
Il y a eu la montée... qui ne t'a pas paru insurmontable... ce fut un peu comme lors de tes belles rando sur ton île magique...
Puis il y a eu les crêtes... de vraies montagnes russes... au débu,t ce fut rigolo... puis les kilomètres s'enchaînant, tu les as trouvées de moins en moins fun, ces crêtes... toutefois, le paysage fut à couper le souffle... et cela valait la peine d'être montée si haut...
Le plus dur serait à venir... la descente... et là, tu n'as vraiment pas rigolé des genoux... il fallait relancer sur le plat... puis affronter de nouvelles pentes vertigineuses... au bout de 21 kms, tu as commencé à trouver la balade un peu longue... mais tu n'as pas lâché... stimulée par l'homme, tu as continué à galoper... certes à petite allure... mais doucement et sûrement, tu as réussi à atteindre la fameuse ligne d'arrivée... et c'est main dans la main que vous l'avez franchi... au bout de 4h20 de petits galops.. cahin caha... à petits pas... ou à grands pas...
Vous étiez finisher, du fameux trail des crêtes du Gap'encîmes...